In a somewhat subtle self-promoting exercise thechangelog.com has an interesting post called "Top ten reasons why I won't use your open source project" and while it somewhat applies to smaller, younger projects, we thought (as our friends of the Glassfish project recently did) we'd benchmark the Nuxeo project on those reasons.
Posts for category: Open Source
Top 10 reasons for open source success - How does Nuxeo stack up?
Java, OSS and innovation
“Cristiano”, from Faqs.it, has written a comment about our switch from Python to Java in his blog.
Here is my comment about his comment.
Hi Cristiano,
Thanks for your comments about our Java switch. I fully agree with you that a lot of innovations come from the OSS ecosystem, but there are some wrong facts in your remarks that I have to correct, including the following:
Python, for instance, did actually copy Java’s syntax (and concept) for annotation (called decorators in Python-speak), not the other way around.
Generics are irrelevant in dynamics languages, hence dynamic languages can’t have “out-innovated” Java on that matter.
The sentence “Python doesn’t fit in the enterprise-class web apps market” is in part irrelevant for us, because we are not only in the web apps market, but also in the rich client market (with Eclipse RCP).
Your opposition (in the last sentence) of “Java vs. OSS” is completely disconnected from the reality: Java is GPL now (or will be RSN), Java OSS communities (JBoss, Spring, Apache, Eclipse, Nuxeo…) are among the most active (if not the most active) OSS communities now. And some of these communities have a lot of money at their disposal, because these are projects for building enterprise-class OSS software (or middleware), backed by serious companies like Sun, IBM, Red Hat, or Nuxeo.
IMHO, OSS is now driving, in many ways, the development of Java, and this means that there is no need to oppose Java if you are (like I am) an OSS believer.
01net: L'open source veut forcer le barrage des PC
Lu sur 01 net:
Bien souvent, ces entreprises ou administrations préféreront une démarche progressive, où l'on changera d'abord les applications bureautiques avant d'envisager, peut-être, la migration de l'OS, réputée plus complexe et plus exigeante.
Plusieurs sociétés se sont spécialisées sur la promotion de ces solutions, telles StarXpert ou Nuxeo, qui a créé une structure dédiée, Indesko. Cette dernière s'est spécialisée dans les prestations de conseil en migration autour de la suite Open Office et du navigateur Mozilla.
Pour Stéphane Fermigier, le PDG de Nuxeo, « la percée est encore timide, mais elle est réussie. Le poste libre n'est plus un tabou désormais, parce que les applications ont évolué rapidement. Bon nombre d'entreprises utilisent de fait des logiciels libres en bureautique sans stratégie particulière. »
Transparents sur l'utilisation du logiciel libre à la DGI (Direction Générale des Impôts)
Excellente présentation de Jean-Marie Lapeyre, directeur technique du programme Copernic à la DGI.
Le logiciel libre, par sa modularité et son respect des normes et standards, permet de répondre aux axes stratégiques du programme: maîtrise et pérennité du SI, indépendance vis-à-vis des technologies et des fournisseurs.
Le mémorandum d'Halloween
C'était dans Linux Daily News ce matin: Eric S. Raymond à réussi à ce procurer un mémorandum, attribué à un stratège de Microsoft, sur le modèle de développement du logiciel libre, les menaces qu'il fait peser sur Microsoft et les moyens à mettre en oeuvre pour le contrer.
Il nous est difficile de commenter ce texte, puisque rien n'assure qu'il a été vraiment écrit par quelqu'un de Microsoft (quoique tout le laisse à penser). S'il l'a été, rien ne prouve que Microsoft ait souhaité que ce document soit publié. Aussi, dans l'attente de plus d'informations, nous nous abstiendrons donc de commentaires, mais il est clair pour moi que ce document mérite d'être lu, car, quel que soit son auteur réel et son status légal, il contient un certain nombre d'éléments de réflexion importants.
[Ajouté le 3 novembre] L'information est reprise dans la presse anglo-saxone, après confirmation de l'authenticité du document: Microsoft: Linux a threat to NT (C|NET); Microsoft Accused Of Targeting Linux (TechWeb); `Halloween Document' purports to show Microsoft's fear of Linux, open source code (ZDNN); Microsoft fears Linux, internal document reveals (vnu|net); Leaked Microsoft memo outlines anti-Linux strategy (The Register); Microsoft wary of open source, embedded systems (SJ Mercury News); Microsoft: Linux is a threat to NT (Linuxworld).
"Freeware goes corporate" (le logiciel libre entre dans l'entreprise)
Le magazine américain Infoworld (du groupe IDG, qui publie en France Le Monde Informatique) parle de plus en plus de Linux et des logiciels libres ces derniers temps. Le dernier article en date, «Freeware goes corporate», est évidemment une retombée du «free software summit» organisé recemment par O'Reilly.
Le logiciel libre, baptisé indiféremment dans l'article free software, freeware ou open source software, est mis en avant pour sa qualité et sa capacité à intégrer rapidement les évolutions technologiques. L'article tord ainsi le cou, témoignages d'utilisateurs à l'appui, à l'affirmation trop rapide que "si c'est gratuit, ça ne vaut rien."
La récente décision de Netscape, officialisée par Marc Andreesen, de faire de Linux sa principale plateforme de développement, est également pour beaucoup dans ce revirement de la presse à l'égard des logiciels libres. Qui plus est, Netscape a entrepris de convaincre d'autres sociétés d'informatique de porter leurs logiciels sous Linux.
Selon un étude du cabinet de consultant international IDC citée dans cet article, les sociétés qui assurent le support commercial des logiciels libre devraient connaître une croissance de 50% en 1998 en chiffre d'affaires. Bob Young, lui, est plus optimiste: il a prévu une croissance de 100% par an du chiffre d'affaire de sa société, Red Hat Software, pour les 5 ans à venir.
Open Source / Free Software Summit
Un certain nombre de créateurs de logiciels libres se sont réunis le 7 avril à l'initiative de Tim O'Reilly pour discuter du logiciel libre et de son avenir.
- le communiqué de presse d'O'Reilly.
- Un compte-rendu de la réunion par Guido van Rossum, le créateur de Python.
- Open source gurus convene (news.com).
- Article et interviews par le SF Chronicle.
- Un autre comptre-rendu (internetnews.com).
Un logiciel libre apparaît, un autre disparaît
Une bonne et une mauvaise nouvelle sur slashdot ce matin:
- Le Open Group a annoncé (c'était prévu depuis un certain temps) que la prochaine version de X11 (X11R6.4) ne serait plus libre, mais nécessiterait le paiement d'un licence. Le projet XFree86 a annoncé qu'il allait diverger à partir des sources de la version 6.3 de X11, avec la bénédiction de Linus Torvalds et des représentants de OpenBSD et Metro Link. Cette annonce met également en lumière des propositions alternatives à X11, comme Berlin/GGI.
- La librairie Qt, sur laquelle est fondé le projet KDE, est, pour sa partie libre, mise sous le contrôle de la ``KDE Free Qt Foundation''. Cet accord permet de garantir que, quel que soit l'avenir de la société Troll Tech qui développe Qt, une version libre pourra toujours diverger, sous licence BSD.
Netscape: les sources enfin disponibles
Netscape a, comme promis, commencé à diffuser les sources de Navigator et Communicator.
Parmi les meilleures analyses de cet évênement, celle d'Alain Simeray,
pour LMB Actu:
NetScape propose depuis le 31 mars les sources de Communicator. Chacun
d'entre vous (s'il s'en sent capable) peut modifier le programme, tenter
de l'améliorer et proposer son oeuvre à la planète. C'est le modèle Linux,
mis en mot par Eric Raymond dans
"La cathédrale et le bazar", trois
références clairement cités dans le site
Mozilla.org ouvert pour
l'occasion. Le site est simple et rapide, les textes explicites et sans
forfanterie. Il n'y a pas d'images, juste la mascotte Mozilla, un dragon
vert. Netscape se fait modeste: "nous sommes ceux qui avons écrit le code
de NetScape", dit la présentation. Pourtant Netscape est une société
commerciale et entend le rester: ses solutions Intranet continuent à être
des produits commerciaux traditionnels.
Netscape est en passe de résoudre la quadrature du cercle : toucher les
clients en entreprise et s'attirer les bonnes grâces d'un (très) grand
nombre d'individualités que, en raison de leur dispersion, on appelle la
communauté Internet.
De fait, le vocable Internet recouvre deux réalités :
Voilà pourquoi Linux amuse les uns et pourquoi Microsoft hérisse les autres. En revenant aux sources de l'esprit d'Internet, tout en conservant une attitude commerciale, Netscape ouvre la voie de la cohabitation.
En anglais, on pourra lire Andreessen Sees Mozilla-Linux Upset Of Windows (compte-rendu de la conférence de Marc Andreesen au SVLUG le 2/4/98).
La mailing list "libre" fête son centième adhérent.
La liste de diffusion "libre" réunit les personnes intéressées par les actions concernant les solutions logicielles libres en général et Linux en particulier. En attendant le démarrage du newsgroup fr.comp.applications.libres, c'est un bon endroit pour discuter de Linux, FreeBSD et autres logiciels libres, avec un bon rapport signal/bruit.
Les articles en anglais du mois
- Microsoft Windows NT Server 4.0 versus UNIX (John Kirch): article très critique vis-à-vis de NT, avec de nombreux arguments crédibles, y compris de nombreux témoignages de dirigeants d'entreprises, et très positif pour Linux et FreeBSD. [Excellent!]
- Apache's free software gives Microsoft and Netscape fits (Wall Street Journal).
- WindowsNT vs. Linux: A Cost Analysis.
- Free Software's Quiet Influence (CMP Net).
- Apache obtient l'award du meilleur meilleur serveur Internet (c|net).
- Linux and Decentralized Development (Christopher B. Browne) [Excellent!].
- Taming Newsgroups (Internet World): article sur DejaNews, le moteur de recherche sur les archives d'USENET, et qui se trouve être motorisé par Linux, Apache, Perl.
- A Finnish Subversive's Plan to Overthrow Windows Linus Torvalds gives his Linux operating system away for free (San Francisco Chronicle).
- A GNU/Linux New Desktop Hardware Proposal (32 bits online).
- Red Hat Linux 5.0: A powerful and easy to use operating system update, ideal for Internet/intranet applications (PC Direct USA).
Un dossier "Linux et logiciels libres" dans Libération
Les cahiers multimédia de Libération publient aujourd'hui jeudi 13 mars un dossier de plus de 3 pages sur le logiciel libre, avec entre autres un portrait très vraisemblable de Linus Torvalds.
Le dossier se compose de trois articles:
- Linus Torvalds, l'anti-Bill Gates.
- Une alternative à l'économie de marché (Quatre questions pour comprendre l'esprit collectiviste du logiciel libre).
- Netscape rallie les maquisards du logiciel libre.
Une avalanche d'articles sur les logiciels libres (dans la presse anglo-saxonne)
En vrac et sans entrer dans les détails:
- If Linux Is Free, Why Is Bob Young Smiling?
- Analysis: Software in free fall (Is Netscape mad to give away something for nothing, or is there money in free software?)
- Linux: Not Just For Geeks And College Kids Anymore (ZDNet).
- A new tactic for browser war (The Boston Globe).
- Apache: Peaceful Web Warriors (ABC News).
- Red Hat Linux 5.0: Infoworld 1997 product of the year (operating systems).
- Linux user community: Infoworld 1997 product of the year (best technical support award).
- Source code for the masses.
- Making money with free software.
- Evolution of a Net community (un historique du logiciel libre).
- Netscape Decision Could Alter Software Industry (NY Times). (Parle aussi de Linux.)
- Netscape "open system" seen encouraging builders. (Parle aussi de Linux.)
- A Titanic challenge to Microsoft (MSNBC!). (Allusion aux effets spéciaux du film de J. Cameron.)
- Linux, a reliable service and it's free (Irish Times).
- Red Hat Linux users to get telephone support (SunWorld) (contient une estimation du nombre de systèmes Linux installés en 1997, d'après un consultant du groupe IDG).
- Why Microsoft is vulnerable et NT Server Doesn't Take Over the Enterprise (Red Herring).
- NT for the IT Sophisticate, Win/98 for Consumers, Linux for Small Business?
Le free software devient open source software (?)
Des discussions animées ont lieu en ce moment aux Etats-Unis pour décider s'il faut changer le nom de ``free software'' en ``open source software''.
Pourquoi ce changement de nom? Tout simplement parce que free signifie à la fois ``libre'' (le sens auquel la plupart des promoteurs du logiciel libre sont attaché) et ``gratuit''. Mettre en avant la gratuité d'un produit, c'est évidemment important pour les utilisateurs individuels, mais c'est un problème vis-à-vis des entreprises, dont les décideurs pensent encore trop souvent à ce sujet que ``si c'est gratuit, ça ne vaut rien.''
D'un autre côté, le terme ``open source software'' met en avant la disponibilité des sources (sans préciser malheureusement sous quelles conditions elles sont modifiables et redistribuables), qui est le fondement du succès des logiciels libres.
En français, l'ambiguité sémantique sur le mot free n'existe pas, et le consensus actuel est d'utiliser le terme ``logiciel libre'' (certains proposent plutôt ``libre logiciel'', comme dans ``libre pensée'' ou ``libre échange''). Mais même en France, la terminologie continue à déranger les journalistes qui se croient obligés de préciser ``libres de droits'', ``librement redistribuables'' ou qui utilisent les expressions plus connues (et carrément erronées) ``shareware'' ou ``du domaine public''.
Pour en revenir aux discussions outre-Atlantique, un certain nombre de leaders de la communauté des logiciels libres ont approuvé le changement de nom: E.S. Raymond, qui est à l'origine de l'idée et qui la défend dans cet essai, Linus Torvalds, John ``maddog'' Hall, président de Linux International et Bruce Perens, leader du projet Debian, qui a déposé le nom open source et a déjà créé un site Web d'information sur le sujet. D'autres sont moins enthousiastes, voir réticents, comme Bob Young, président de Red Hat Software et Richard ``rms'' Stallman fondateur de la FSF et pionnier historique du logiciel libre.
Linux et les logiciels libres aux fêtes de l'Internet
Les 20 et 21 mars prochains auront lieu les fêtes de l'Internet. À cette occasion, plusieurs manifestations sont prévues à Paris et en province sur le thème des logiciels libres.
L'évènement le plus important de ce type sera sans doute la conférence-débat ``Logiciels libres : impact économique'' organisée par l'INRIA à la mutualité à Paris, en présence notamment du président de Red Hat Software, du directeur général de Netscape France, du président de l'ISOC-France et du directeur scientifique de l'INRIA.
Autrans'98: LINUX et les logiciels libres en vedette
On a parlé de Linux et des logiciels libres aux rencontres Internet d'Autrans.
Voici un compte-rendu des discussions, d'après le Micro-Bulletin:
Bernard Lang, directeur de recherche à l'INRIA, présente le système
d'exploitation Linux et l'importance des logiciels libres. Vinton Cerf se
dit également très favorable à Linux et aux logiciels libres.
Autour des années 1970 sont apparus Unix et IP. Ils ont grandi ensemble
pendant 20 ans selon un modèle de développement collaboratif, sur toute la
planète. Les logiciels obéissaient à des standards ouverts, libres
d'usage, de diffusion et modifiables. Les sources étant publiques, chacun a
pu contribuer à l'amélioration.''
Les logiciels libres constituent aujourd'hui l'Internet. Et Bernard Lang de
faire frémir :
En effet, imaginez qu'on les supprime, on perdrait alors:
Bref, on l'aura compris, si on supprime les logiciels libres, l'Internet
disparaît!
Parmi eux, Linux est un Unix complètement libre qui pour 250 F (si on
achète un package au lieu de le télécharger) offre un système
Internet/Intranet complet pour autant de sites que l'on souhaite car, libre
de droit, vous pouvez le dupliquer à loisir, le donner à qui vous voulez.
Il existe également des suites bureautiques chez Corel-WordPerfect,
Applixware, StarOffice'', rappelle Bernard Lang.
En outre, les logiciels
qui fonctionnent sous Unix/SCO peuvent fonctionner sous Linux. On ne manque
pas d'applications.''
Un brin pessimiste, Pierre Faure, président de l'AFUU, qui se déclare ``militant des systèmes ouverts'', ne pense pas que Linux ait sa chance. ``Ce n'est pas parce qu'Internet a gagné que les systèmes ouverts ont gagné.'' Bernard Lang rappelle simplement que Linux a commencé sa carrière voici trois ans et atteint aujourd'hui les 6 millions d'utilisateurs ``sans publicité, sans soutien de la presse : cela va donc très bien au contraire''. Comme les systèmes du même nom, le débat reste ouvert...
Un peu étonné par ce compte-rendu, j'ai contacté Pierre Faure qui m'a fait parvenir les précisions suivantes.
Éditorial
Le premier mois de la nouvelle année 1998 (an 7 de l'ère du Pingouin) a été très riche en événements intéressants, et semble indiquer que cette année sera cruciale pour l'avenir (il me semble raisonnable de tabler sur 10 millions d'utilisateurs à la fin de l'année).
Parmi les faits marquants du mois, on pourra noter:
- L'annonce de la future libération des sources des navigateurs Netscape. Cela aura sans doute à terme des conséquences positives sur la qualité de ces logiciels obèses et pas toujours très fiables. Mais surtout, dès à présent, cet événement a été le prétexte à quelques articles de présentation du modèle ``libre'' ou ``ouvert'' de développement du logiciel, qui compte parmi ses plus grand succès Linux, Apache, Gimp, etc.
- Le rachat de Digital par Compaq. Rappelons que Digital fut dans les années 60/70 à l'origine de la ``révolution de la mini-informatique'', avec les PDP 7 et 11 qui furent les premiers ordinateurs à se vendre à plus de 100 000 exemplaires, et sur lesquels furent d'ailleurs conçues les premières versions d'Unix; que Digital fut la première entreprise importante à soutenir Linus Torvalds; mais aussi que Digital, qui produit avec l'Alpha le processeur le plus puissant de sa catégorie, n'a pas réussi à l'imposer face aux processeurs Intel. À mon sens, l'erreur de Digital est d'avoir préféré étouffer les solutions techniquement supérieures et ouvertes sur l'avenir (processeurs Alpha + Digital Unix ou Linux/Alpha) pour préserver des bénéfices à court terme issus principalement de solutions propriétaires (VMS, NT).
- L'accélération du travail en prévision de la sortie de la version 2.2 du noyau et de la version 2.0 de la distribution libre Debian (qui doit franchir le cap du passage en libc6, comme la Red Hat l'a déjà fait il y a deux mois).
- La montée en puissance de projets comme KDE, Gnome et SEUL (simple end-user linux), qui visent à simplifier et à rendre plus attrayantes la mise en oeuvre et l'utilisation de Linux.
- La création ou la montée en puissance de sites Web d'information sur Linux et le logiciel libre, comme par exemple: Linux Weekly News et slashdot.org en anglais, Linux France (qui héberge maintenant le site Web du magazine Dream) et Linux Center en français.
- De très nombreux articles sur Linux dans la presse (papier ou Web) anglo-saxonne, qui se ressemblent souvent beaucoup, qui ne sont pas toujours corrects à 100 %, mais qui ont le mérite de faire connaître Linux au public.
- L'omniprésence d'Internet dans les média français (Autrans, plan Jospin, etc.), mais une sensibilisation aux logiciels libres qui reste très faible, en dehors de magazines résolument ``alternatifs'' (Le Virus Informatique, Dream), avec peut-être un frémissement du côté de Libération multimédia.
Des logiciels libres gratuits pour tous
Article de Bernard Lang dans le Monde diplomatique de janvier.
En partant de rappels historiques (l'action de Richard Stallman dans les années 1980, le développement de Linux), B. Lang montre dans cet excellent article que les logiciels libres ne peuvent qu'être largement supérieurs aux produits des multinationales du logiciel (sources accessibles, amélioration constante par les utilisateurs).
Plus largement, les logiciels libres, en fondant une économie non monétaire de micro-entreprises, sont actuellement seuls capables de menacer le quasi-monopole de grandes firmes comme Microsoft (Linux progresse plus vite que Windows NT). On a là une alternative au capitalisme libéral, qui revendique la libre concurrence mais applique aux logiciels un copyright totalement inadapté (et justement dicté par les intérêts des grosses sociétés).
Netscape libère les sources de Navigator 5.0
Je viens d'apprendre (via l'excellent slashdot.org) que Netscape avait décidé de rendre publiques d'ici quelques mois les sources du futur Navigator 5.0, avec une licence inspirée de la GPL. On pourra lire les premiers commentaires sur cette décision historique en suivant ce lien, ou celui-ci ou encore celui-là, et celui-là. Par ailleurs, Netscape renonce à prélever des droits sur les versions actuelles de Navigator 4.0 et Communicator 4.0.
Cette nouvelle est évidemment très importante pour la reconnaissance du modèle de développement du logiciel libre, et sera probablement beaucoup commentée dans les jours à venir.
There's money to be made in freeware
Cet article ``grand public'' du quotidien californien San Jose Mercury News présente le logiciel libre (incorrectement désigné sous le nom de freeware) et quelques unes de ses implications économiques. Les exemples sont tirés des projets Linux, Apache et Perl, de la FSF (free software foundation), et des entreprises commerciales Red Hat et Cygnus.
The Value of Free Software (Byte)
Un article du magazine américain Byte qui présente le modèle de développement du logiciel libre, en se basant sur les projet Linux et Apache. A l'argument traditionnel en faveur du logiciel libre: ``c'est gratuit'', s'ajoute un deuxième, complémentaire: ``ça marche''.