NKM et le libre - retour sur la convention System@tic

Hier avait lieu la convention annuelle du Pôle System@tic, la deuxième depuis la création du Groupe Thématique dédié au logiciel libre.

Nathalie Kosciusko-Morizet, Secrétaire d'Etat à l'Economie numérique, nous a fait l’honneur d’une longue visite de l’espace exposition, où étaient présentés les 9 projets financés labellisés par le GT et les démos de deux des projets les plus avancés: Scribo et Squale, dans deux des axes technologiques stratégiques du GT: les composants et services pour l’entreprise “3.0” (technologies sémantiques appliquées aux besoins de l’entreprise) et les outils de développement collaboratifs (en l’occurrence, la qualimétrie).

Lors de son discours (qui m’a touché par sa spontanéité), j’ai noté les observations suivantes:

• Le logiciel libre est omniprésent y compris dans les projets qui ne dépendent pas de notre GT (plusieurs des projets mis en avant par les autres GT comprenaient aussi une composante logicielle libre) .

• Elle estime de ce fait qu’on ne peut plus innover dans le secteur des TIC sans intégrer une part de logiciel libre.

• Enfin, concernant les mesures de son plan de relance, elle a observé que “les mesure les plus simple à mettre en oeuvre sont celles qui ne nécessitent pas d’arbitrage budgétaire”, autrement dit, priorité aux propositions qui n'entraînent pas de besoin de financement nouveau.

Sur ce dernier point, cela m’a fait penser que la majeure partie des propositions que nous mettons en avant en faveur de la “relance par le libre”, par exemple dans le cadre de PLOSS ou dans le cadre de la prochaine édition de la FLOSS Roadmap, rentrent dans ce cadre (ex: non-discrimination dans les appels d’offres, recommandations claires et actionables sur l’usage des logiciels libres dans l’administration, meilleur alignement des formations sur les besoins de recrutement en spécialistes du logiciel libre, des choix clairs en faveur de l’intéropérabilité et des standard ouverts, etc.).